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  • Photo du rédacteurClément Nantes Ostéopathe

Ostéopathie et volleyball

Dernière mise à jour : 15 mars 2020



Le volleyball est un sport qui sollicite un grand nombre de capacités physiques et techniques, les chocs, réceptions et sauts en font une pratique traumatisante pour le corps. Les mouvements du volleyball sont des combinaisons complexes de force, de puissance, d'agilité et de finesse. Le jeu peut entraîner des blessures et traumas fréquents, minimes ou sérieux qui auront forcément des conséquences sur la qualité de performance du joueur.

Cependant l’ostéopathe peut répondre aux besoins des volleyeurs afin de les aider dans leur pratique régulière et de les guider dans leur préparation/récupération.

Votre intérêt de consulter un ostéopathe en tant que sportif est avant tout d’être pris en charge de manière globale et non pas seulement locale (et oui vous n’êtes pas une cheville ou un poignet, vous êtes un être vivant à part entière). Il est primordial de traiter la cause et non pas seulement les effets d’un problème donné.


QUAND CONSULTER ?

Le sportif peut choisir de consulter un ostéopathe pour diverses raisons. Cela peut être suite à une blessure, mais pas seulement, cela peut aussi être pour un contrôle et des conseils afin d’améliorer son état de santé et donc son jeu.

> En prévention : En début et milieu de saison une visite chez l'ostéopathe permettra de vous assurer de la bonne mobilité de l’ensemble de votre corps, de vérifier que les anciennes blessures ou gènes récurrentes ne refassent pas surface et ceci pour permettre de répondre aux sollicitations du volleyball et améliorer vos performances.

> En traitement : En cas de chute sans traumatisme visible par radio, entorses, douleurs articulaires, tendinites de l’épaule, récupérations difficiles, névralgies ou autres douleurs, l’ostéopathe rééquilibre les différents systèmes perturbés par les chocs ou mouvements répétés propres au volleyball comme les sauts, réceptions au sol, mouvements répétitifs des épaules et chocs aux poignets et chevilles.


COMMENT ÇA MARCHE ?

La pratique ostéopathique permet de redonner du mouvement dans des zones dysfonctionnelles et/ou douloureuses par la manipulation d’articulations, le relâchement de chaînes musculaires, le déroulement de tissus, etc.

En plus de « débloquer », ces manipulations donnent l’élan nécessaire à la récupération en permettant la bonne circulation des fluides (sang et lymphe) qui favorisent l’oxygénation des tissus, facilitent la circulation des toxines et permettent l’apports de nutriments aux muscles et autres tissus.

Par la ré-harmonisation de ces structures on permet à l’ensemble du corps de retrouver l’équilibre ; c’est lorsqu’il est dans cet état d’équilibre que le corps peut efficacement réparer ses blessures en profondeur et les effacer, que la récupération est optimisée et que la performance à toute sa place.


DÉROULEMENT D’UNE SÉANCE :

Pour débuter la séance, un moment sera dédié à la compréhension globale du patient, quant à ses antécédents médicaux/chirurgicaux, ses douleurs/gènes, son hygiène de vie, sa posture, son rythme d’entraînement, etc.

Après ce temps de questionnement vient l’observation et la recherche des zones manquants de mobilités. Des tests plus spécifiques seront également réalisés afin d’écarter toute suspicion de pathologie nécessitant une consultation médicale ou des examens complémentaires. Suite à quoi l’ostéopathe établira son diagnostique.

Le traitement sera donné en fonction de toutes les données recueillies et diagnostique précédemment établi.

Et pour finir, des conseils seront prodigués comme des étirements spécifique, des aliments à éviter ou à favoriser, une orientation vers un autre professionnel de santé si besoin, en fonction des cas de chacun afin d’optimiser l’effet du traitement.



Quelques conseils valables pour tous sportifs à la recherche d’améliorations :

Afin de progresser et d’éviter les blessures il est bon pour chaque sportif d’apporter de l’attention et de la qualité à certains aspects d’hygiène de vie qui influencent directement sa performance.

Le sommeil : il est essentiel de se coucher tôt pour mieux récupérer, 8h est une bonne moyenne mais cela est propre à chacun, il faut donc savoir s’écouter. Le repos : il fait entièrement partie de l’entrainement car le sportive intègre beaucoup mieux en se reposant et c’est là qu’il récupère ou « recharge les batteries ». Attention, en haut niveau, le sur-entrainement peut arriver ! L’alimentation/hydratation : L’excès d’aliments acide comme la viande, le café, la charcuterie, les produits laitiers, l'alcool, les sucreries est à limiter au maximum car elle favorise l’inflammation, soit les tendinites et une mauvaise récupération. Il est préférable d’avoir une alimentation saine en privilégiant les aliments alcalinisants: les fruits et légumes, les protéines d’origines végétales (lentilles, haricots rouges, pois chiche, soja etc), les oeufs… L’hydratation : En règle générale on constate que le sportif ne bois pas assez en dehors et pendant l’entrainement ! On sait qu’une mauvaise hydratation diminue les performances physique de 10%, la force musculaire, la capacité d’endurance aéro et anaérobie, et augmente les temps de réactions, les erreurs, la sensation de fatigue ainsi que les crampes, douleurs tendineuses et musculaire, risque de courbatures et claquage. N’attendez pas d’avoir soif, c’est déjà trop tard. En dehors de l’effort, 1,5l/jours. A l’effort : 600mL/h pour la femme et 750mL/h pour l’homme, par petite gorgée tout au long de l’effort. Les étirements permettent une meilleure récupération tout en travaillant la souplesse articulaire et le relâchement des muscles. Ceci joue sur l’efficacité, la puissance et la rapidité du mouvement. 2 types d’étirements sont à connaitre, le premier se fait après l’effort : étirements courts pour faciliter le relâchement (pas plus de 30 sec par étirement) car en effet, après l’effort, les muscles restent en position « courte », due au blocage du pont actine-myosine qui composent les fibres musculaire. Le second, entre chaque séance de sport : étirements longs (2 à 3 minutes par étirement) pour allonger les muscles, ce qui participera au bon fonctionnement des articulations et apportera un réel bien être ! La préparation physique générale est bien souvent ce qu’il manque aux sportifs loisir pour progresser, si votre entrainement de volleyball n’a lieu qu’une à deux fois par semaine, mettez en place vous-même d’autres créneaux d’entrainement physique comme la course à pied, le vélo, la salle de gym, car avant d’être volleyeuse/volleyeur vous êtes sportifs !

Vous l’aurez compris, la prise en charge des volleyeurs et plus généralement des sportifs en ostéopathie est complexe et intéressante pour le patient. Elle ouvre des axes de potentialisation du traitement grâce à des techniques utilisées en fonction de chaque patient et des conseils personnalisés à ses besoins et son activité.

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